Un système de reconnaissance a été créé à destination des forces de l’ordre afin de retrouver des enfants victimes de la traite sexuelle. Il s’agit d’un logiciel intitulé Traffic Jam accessible à près de 25 % des services de police américains.
Selon le site Mashable, ce logiciel est utilisé par les doyens dans certains aéroports pour déterminer si le visage de la victime pourra un jour vous servir de carte d’embarquement. Aussi, est il utilisé par la police berlinoise dans les gares pour « reconnaître et signaler la détection d’usagers ou de personnes qui pourraient constituer un danger ».
Une utilisation accrue qui a provoqué une série d’inquiétudes concernant le droit au respect de la vie privée. Et déjà, les chercheurs qui ont soulevé ces inquiétudes voient FaceSearch d’une autre manière.
« Combattre la traite d’humains en ligne est une utilisation de la reconnaissance faciale à laquelle je peux complètement adhérer » a déclaré Emily Kennedy à Mashable.
« Nous ne pouvons pas contrôler la manière dont chaque utilisateur se sert de notre logiciel, mais cela ne m’inquiète pas outre mesure car sa fonction est trop spécifique », ajoute Emily Kennedy. A en croire ses propos, plusieurs autres entreprises fournissent aux forces de l’ordre un accès bien plus large à la reconnaissance faciale, et ce sont celles-ci qui devront un jour répondre des questions éthiques que cela implique.
Un logiciel mis à disposition de tous…
Cette technologie est mise à la disposition de toutes les autorités désireuse de se la procurer. La preuve, Marinus Analytics a mis à disposition, FaceSearch dans Traffic Jam, afin que ses clients y aient directement accès.
Du logiciel Traffic Jam inventé par Emily Kennedy…
Le logiciel Traffic Jam a été inventé par Emily Kennedy. A l’âge de 20 ans aujourd’hui, Emily Kennedy a franchi une grande étape avec le lancement ce 27 juin de FaceSearch, un nouveau système permettant à la police de faire correspondre le visage d’un enfant aux publicités et aux annonces récoltées sur Internet.
« FaceSearch scanne ensuite les photos en ligne détermine rapidement si cette victime potentielle a été mise en scène dans une publicité pour du commerce sexuel » informe un communiqué de l’entreprise.
La photo initiale de l’enfant peut venir soit de Facebook soit d’un réseau social quelconque, ou encore d’une alerte concernant un enfant porté disparu ou de n’importe quelle source.