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Le président vénézuélien Nicolás Maduro accuse Twitter d’avoir censuré des comptes pro-gouvernements

Alors que le vénézuéla s’enfonce dans une crise sans précédent, le président Nicolás Maduro s’en est pris à Twitter, qu’il accuse d’avoir censuré des comptes pro-gouvernements.

En effet,  Nicolás Maduro accuse Twitter de rouler pour ses opposants et d’avoir suspendu 180 comptes proches du gouvernement. Malgré cette accusation, le réseau social, de son côté, ne réagit toujours pas.

Des comptes suspendus…

Des chaînes de télévision et des stations de radio sont parmi tant d’autres les comptes suspendus. « Twitter a désactivé aujourd’hui les comptes d’une centaine de personnes » a t – il affirmé. Contacté par Mashable, Twitter n’a pas souhaité commenter ces déclarations. Dans son centre d’assistance  le réseau social énumère trois raisons pouvant conduire à la suspension d’un compte. Il s’agit des risques relatifs à la sécurité du compte en question, du spam, et des tweets ou comportements inadéquats.

Nicolás Maduro encourage ses partisans à surinvestir le réseau social

Et déjà, Nicolás Maduro encourage ses partisans à surinvestir le réseau social pour contrer l’opposition en ligne. C’est à travers un appel à mobilisation. Pour lui, la bataille des réseaux sociaux est très importante. L’homme dénonce ainsi Twitter comme  « l’expression du fascisme ». « Ils ont tué des centaines de comptes, s’ils en ferment des centaines, nous en ouvrirons 10 000 ou plus avec la jeunesse » a t-il laisser entendre.

Qu’il vous souvienne, depuis environ un an, le pays traverse une crise économique sociale et politique sans précédent. Les violents affrontements entre les soutiens du président et ceux de l’opposition se multiplient et enfonce chaque jour un peu plus le pays dans le chaos. Pour Numerama, « les réseaux sociaux et plus particulièrement Twitter se sont transformés en vecteurs de la propagande chaviste ».

La preuve,  le dernier cyber attaque  mené par des hackers avait eu comme cibles des journalistes, des opposants et des militants des droits de l’homme qui ont usurpé leurs identités sur Twitter. D’après l’ONG de défense des droits numériques « Acces Now », le réseau social avait fini par récupérer seulement deux des comptes touchés.

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