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Le président tchadien Idriss Déby Into annonce le retrait de ses troupes des opérations en Afrique

« Le Tchad sera dans l’obligation de se retirer des opérations militaires en Afrique si rien n’est fait pour aider financièrement le pays qui traverse une sévère crise économique et sociale » a annoncé dimanche 25 juin 2017 le président tchadien Idriss Déby Into.

Pour cause, le Tchad n’est plus en mesure de supporter financièrement les charges économiques des opérations militaires en Afrique.

En effet, au Mali, le Tchad forme le troisième contingent le plus important de la mission des Nations-Unies au Mali avec 1.390 hommes et 2.000 soldats tchadiens sont engagés, pour combattre le groupe islamique Boko Haram, dans les forces multinationales mixtes créées en 2015 conjointement par le Nigéria, le Tchad, et le Cameroun.

 Le Tchad manque cruellement de ressources

Relayé par l’AFP le président tchadien explique : « Nous n’avons pas du tout été soutenu sur le plan financier, économique. si rien n’est fait, si ça continue, le Tchad sera dans l’obligation de se retirer des opérations, extérieures sur le continent »

« Nous ne pouvons pas continuer à être partout au Niger, au Cameroun, au mali, tout cela nous coute excessivement  très cher » a souligné le président tchadien Idriss Déby Into.

 Le Tchad  au bout de ses limites….

A en croire le président tchadien Idriss Déby Into.  « On ne peut pas faire les deux à la fois, être dans le G5 sahel et en même temps dans une autre mission sur le même théâtre ».

A propos de la formation de la force conjointe du G5 sahel, l’homme a exprimé sa réticence vis – à- vis à une participation tchadienne arguant  ne pas pouvoir avoir 1.400 hommes au Mali et dans le même temps avoir 2.000soldats dans le G5 Sahel.

Le président tchadien Idriss Déby Into assure que l’année 2018 sera un année déterminante. Toutefois, en fin 2017 et début 2018, le Tchad ne serait plus en mesure de garder autant de soldat à l’extérieure de son soldat si cette situation devait perdurer.

Précisons que depuis quelques années déjà, le Tchad vit une crise économique et sociale aggravée par la faiblesse des cours du Pétrole.

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