La journaliste française Véronique Robert blessée en Irak pendant un reportage, dans l’explosion d’une mine à Mossoul qui avait déjà tué deux de ses confrères, est morte à son tour ce samedi 24 juin 2017 en France, des suites de ses blessures. L’information a été confirmée par France Télévisions dans un communiqué.
« C’est avec une très grande tristesse que la direction de l’information de France Télévisions vient d’apprendre le décès de la journaliste Véronique Robert » annonce France Télévisions dans un communiqué
Âgée de 54 ans, Véronique Robert ce grand reporter collaborait avec plusieurs médias en Suisse et en France. Il s’agit parmi tant d’autres de Paris Match pour lequel elle avait récemment réalisé une série de reportages sur l’Irak.
« C’était quelqu’un de très déterminé. Les médecins américains nous ont dit que, même dans le coma, elle avait un mental extrêmement puissant », témoigne Emilie Raffoul, directrice de la société de production audiovisuelle.
Elle meurt à la suite de Stephan Villeneuve et Bakhtiyar Addad
Aussi ajoute-t-elle « Elle avait l’habitude des combats, c’était une professionnelle de la guerre qui avait couvert plusieurs conflits, spécialiste du Proche-Orient ». En effet, en équipe avec ses confrères, la journaliste française Véronique Robert effectuait un reportage sur la bataille de Mossoul qui devait être diffusé dans l’émission « Envoyé Spécial » de la chaîne publique France 2.
Accompagnée de trois autres personnes au moment de l’explosion, dont deux, le journaliste reporter d’images français Stephan Villeneuve, 48 ans, et leur « fixeur » irakien Bakhtiyar Addad, 41 ans tous deux été tuées par la mine, elle était grièvement blessée par l’explosion de la mine. Opérée à Bagdad, dans l’hôpital d’une base militaire américaine, elle a été rapatriée en France dans la nuit du jeudi au vendredi, à l’hôpital militaire de Percy, près de Paris.
Il faut dire que les combattants du groupe djihadiste État islamiques détenaient toujours dix journalistes et collaborateurs des médias, tous des Irakiens, depuis maintenant près de deux ans, selon l’organisation.