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Le président angolais Jose Eduardo dos Santos annonce sa retraite politique et désigne son successeur

C’est une décision surprise prise par celui qui gère l’Angola depuis plusieurs années. Eh bien, vendredi dernier, Dos Santos, au pouvoir il y a 37 ans, a laissé entendre qu’il se retire de la vie politique. Le président angolais âgé de 74 ans a annoncé qu’il ne briguerait pas de nouveau mandat aux élections générales d’août prochain.

« J’ai pris la décision de quitter la vie politique en 2018 », a-t-il déclaré.

La déclaration a été faite  devant le comité central de son parti, le MPLA (mouvement populaire de libération de l’Angola) alors que le mandat du président s’achèvera en 2017. Quelle est la raison pour laquelle, Dos Santos annonce son retrait? L’intéressé n’a rien dit sur ce point.

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Dos Santos, il faut le dire, reste le second plus ancien chef d’Etat en exercice sur le continent africain. Il est  « devancé seulement par le dirigeant de Guinée Equatoriale Teodoro Obiang Nguema, arrivé au pouvoir un mois avant lui en 1979 », rappelle Le journal le Monde.

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Aussitôt son retrait confirmé, Joao Lourenco, ministre actuel de la Défense a été désigné  pour reprendre les rênes du parti historique et présidentiel Mouvement Populaire de Libération de l’Angola (MPLA).

« Le comité central du MPLA [Mouvement populaire de libération de l’Angola] a approuvé le nom du candidat Joao Lourenço en tête de la liste pour les élections du mois d’août », a déclaré M. dos Santos en ouverture d’une réunion du parti. « M. Lourenço a clairement été choisi car il convient à la vieille garde du MPLA et ne piétinera pas“l’héritage” de dos Santos », a confirmé Benjamin Augé, spécialiste du pays à l’Institut français des relations internationales (IFRI).

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Selon les informations, les élections législatives qui seront organisées en août, seront une occasion pour le parti de l’ex président qui se retire volontairement, de les  remporter pour permettre à Lourenço de succéder à Dos Santos à la tête de l’Angola. La Constitution angolaise ne prévoit pas d’élection présidentielle au suffrage universel, mais stipule que le président du parti vainqueur des législatives devient automatiquement chef de l’Etat.

Pour rappel, Jose Eduardo dos Santos était devenu en 1979 le second président de l’Angola, après un court mandat de quatre ans d’Agostinho Neto à l’indépendance du pays en 1975 – mort d’un cancer.

Yao Junior L

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