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Politique : le « joker » de François Hollande perd les primaires socialistes en France.

C’est fait, le « troisième homme » s’est imposé dans la primaire de « La belle alliance populaire » (BAP), organisée par le parti socialiste et ses alliés. A l’instar de François Fillon à droite, Benoît Hamon qu’on attendait pas a priori pas à pareil fête s’est imposé face à l’autre finaliste Manuel Valls avec environ 58,65 % des voix selon l’organisation de la primaire socialiste, confirmant ainsi des données avancées par La Tribune dès 19h45.

Si la victoire est nette, le plus dur commence maintenant pour le député des Yvelines. Il va lui falloir rassembler pour éviter un éclatement du PS. Car l’heure de la clarification au sein du parti né à Epinay semble arrivée.

Fronde à attendre de l’aile droite du PS

L’exercice s’annonce très difficile. En effet, plusieurs dizaines de parlementaires représentant « l’aile droite » du parti pourraient annoncer dès lundi 30 janvier ou mardi 31 janvier leur ralliement à Emmanuel Macron. Ils rejoindraient en cela Gérard Collomb, sénateur maire de Lyon, qui, lui, a déjà pris les devants.

La semaine dernière, ces députés, proches notamment de Manuel Valls (mais pas que), s’étaient réunis pour se mettre d’accord sur le contenu d’un communiqué commun en cas de victoire de Benoît Hamon dont ils ne veulent pas défendre le programme. Parmi eux, on peut notamment citer les députés de la Gironde, Gilles Savary, et de l’Eure, François Loncle. C’est l’importance de ce mouvement qui va être scruté par Benoît Hamon et ses proches. Seront-ils 40, 50, 60, une centaine? Sachant que ces départs pourraient se produire par vagues successives et non d’un seul bloc. Il ne faut pas en effet oublier que derrière l’élection présidentielle se profilent les élections législatives.

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