Adama Barrow a déjà commencé la rupture avec son prédécesseur. Il a affirmé que la Gambie n’est pas un état islamique comme l’avait voulu Yaya Jammeh.
Le nouveau Chef d’Etat gambien s’est engagé dans des réformes. Adama Barrow a annoncé qu’il procéderait à la « refonte complète » du gouvernement. Toutefois, le Chef d’Etat gambien a indiqué sous son mandat, les services de renseignement ne vont pas disparaitre.
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Le successeur de Yaya Jammeh s’est clairement exprimé à propos du décret pris par l’ancien président. Cette mesure prise en 2015 faisait de la Gambie « une république islamique ». Adama Barrow va d’ailleurs ramener la semaine à cinq jours. Les travailleurs gambiens auront désormais pour obligation de travailler le vendredi.
« Mon gouvernement examinera tous les domaines et il y aura une refonte complète du système », a promis Adama Barrow.
L’homme qui a prêté serment le 19 janvier au Sénégal veut changer le nom de l’Agence nationale du renseignement (NIA). La NIA a été longtemps considéré par les Gambiens comme un instrument de répression de Yaya Jammeh.
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Les forces de la CEDEAO quitteront progressivement le territoire gambien. Pour l’heure, aucune date n’a été dévoilée pour son retrait définitif, a précisé le président gambien.
Adama Barrow a battu Yaya Jammeh lors des élections du 1er décembre dernier. Après avoir reconnu la victoire de son adversaire, Yaya Jammeh a vite fait de retourner sa veste. L’ancien homme fort de Banjul avait affirmé que les résultats de l’élection ne reflétaient pas la vérité des urnes.