
Londres a affirmé, dimanche 16 février, sa disposition à envoyer des troupes en Ukraine si la situation l’exige. Le Premier ministre britannique Keir Starmer a annoncé cette possibilité avant une réunion européenne sur la sécurité du continent, prévue lundi à Paris. Cette déclaration intervient alors que les États-Unis s’apprêtent à négocier directement avec la Russie en vue d’un règlement du conflit.
Keir Starmer a souligné que la sécurité de l’Ukraine est directement liée à celle du Royaume-Uni et de l’Europe. « Nous sommes prêts à jouer un rôle majeur dans les garanties de sécurité pour l’Ukraine, ce qui pourrait inclure l’envoi de troupes« , a-t-il déclaré dans un article publié par The Telegraph. Il a cependant précisé mesurer « la responsabilité » qu’implique une telle décision.
Parallèlement, la Suède a indiqué ne pas exclure l’envoi de forces de maintien de la paix en Ukraine une fois un accord de paix conclu. La ministre suédoise des Affaires étrangères, Maria Malmer, a déclaré que son pays étudierait cette possibilité pour assurer une « paix juste et durable ».
Cette initiative européenne réagit aux récentes annonces de Donald Trump. Le président américain a fait part de sa volonté de rencontrer Vladimir Poutine en Arabie saoudite afin d’entamer des discussions sur la fin du conflit. Keir Starmer a affirmé qu’il prévoyait une rencontre avec le président américain pour renforcer la coordination transatlantique.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, en visite aux Émirats arabes unis, a indiqué qu’il ne prévoyait pas de négociations avec la Russie ou les États-Unis pour le moment. Le conflit, qui entre dans sa quatrième année, reste au centre des préoccupations européennes et internationales.